3 avril 2012

Revue littéraire de Montpellier : L'ANE D'OR, 1922-1926... Larbaud, Fraigneau, Valéry, Cocteau et Jean Millau.







L'ANE D'OR, revue littéraire de Montpellier. 1922-1926


1922 - 1926  L’Ane d’or

Fondateurs : André Vialles, Maurice Chauvet, Paul Arnaud, Henry Cabrillac et Eugène Causse (liste dévoilée dans le n° 6), plus Nicole pseud. de Robert Castagné (dévoilé au n°15).
Adresse : chez Eugène Causse, 12 rue Dom Vayssette, Montpellier
Abonnements : Librairie L’Ane d’or, 33 rue de l’Aiguillerie, et librairie Pierre André, rue de l’Université. Montpellier.
Imprimerie : Firmin et Montane, Montpellier.
Gérant : Panis (le gérant de La Lanterne de Diogène était "Marius")
32 x 62 cm. puis 25 x 16,5 cm. 
Exergue : “... Mais moi, je fus insensible à toute pitié, et d’une ruade, je l’étendis net sur le carreau. (Apulée. L’Ane d’or, Livre VI)”


Deux tirages : l'édition ordinaire et l'édition de luxe tirée à 100 ex. sur "papier de choix".


               Cette revue regroupe la plupart des rédacteurs de La Lanterne de Diogène (voir la notice de cette revue pour quelques détails biographiques). Mais, 2 ans après, ces étudiants ont muri. Beaucoup ont été soldats, même si c'est, vu leur âge, pour peu de temps. Ils sont généralement marqués "à droite", parfois même très à droite, dans le sillage de Maurras et de l'Action Française, sans que la revue affiche d'ostracisme politique. Jean Millau sera, lui, grand Résistant, et homme de gauche affiché toute sa vie (sa fille, Marie-Thérèse Goutmann, sera sénateur et député communiste de Seine-Saint-Denis).
                Leurs ambitions littéraires ont aussi grandi. Leur connaissance de la littérature aussi. "Classiques", Paul Valéry est "leur" écrivain, mais aussi, pour certains d'entre eux, Jean Cocteau, Max Jacob et Valéry Larbaud qui fera un splendide cadeau à la revue : Septimanie. C'est dans L'Ane d'or qu'André Fraigneau publie sa première, et par cela même doublement époustouflante nouvelle Spectacles.
                  L'un dans l'autre, L'Ane d'or est la seule revue littéraire de niveau national parue à Montpellier durant l'entre-deux-guerres. 

Première maquette, format journal de l'Ane d'Or

Variations
                Le n° 9-10, juin 1922 marque un profond changement dans la revue. Les pseudonymes sont dévoilés. Lucius est Paul Arnaud, Chrysis Henri Cabrillac, Ménécrate André Viallès, Dirk Maurice Chauvet. Nicole veut encore garder son anonymat, mais nous savons, nous, depuis La Lanterne de Diogène, que c'est le pseudonyme de Robert Castagné
                 L’Ane d’Or  devient mensuel. Son format quitte celui du “journal” pour celui de la “revue” :  16,5 x 25 cm. Sa pagination passe de 4 à 36 pages. Il sort désormais de l’imprimerie de L’Economiste ( 9 Bd Jeu de Paume).
                 A partir du n°15-16, le nom des fondateurs figure sous le titre, Robert Castagné compris.
L’épigraphe d’Apulée, disparue depuis le changement de formule, revient en couverture dès le n° 17-18.
                 2e année, n° 1, janvier 1923 : imprimé par les Editions méridionales, Montpellier.
                 Le numéro 8  de la 2e année a été sauté lors de la numérotation.
                 En septembre-octobre 1923, H. Bedos remplace Panis comme gérant.
                 En décembre 1923 André Vialles, 25 rue de l’Aiguillerie, Montpellier, remplace Eugène Causse comme adresse postale de la revue.
                 A partir de la 3e année, janvier 1924, la revue n’est plus numérotée. Le sommaire figure désormais sur la couverture re-maquetée.
                 Eugène Causse 19 avenue de Toulouse reparaît alors comme destinataire des revues et publications.  Il deviendra, avec Graille et Castelnau, l’imprimeur de la revue en Juin-Juillet 24
Jean Brunel devient gérant en janvier 1926.

Tonalité :
                 La revue commence comme une revue étudiante. Elle pourrait n’être que la suite de La Lanterne de Diogène. Elle contient des pastiches, des articles de critique encore un peu scolaires. Mais très vite, le ton monte, les ambitions naissent. L’Ane d’Or va devenir une véritable revue littéraire à mi-chemin entre les audaces des avant-gardes et le conservatisme des arrière-gardes. Seules les contributions de Georges Duthuit (l’historien d’art gendre d’Henri Matisse) auront un rapport avec le surréalisme. Les autres grands invités feront tous partie de la littérature moderne antérieure au surréalisme : Max Jacob, Paul Valéry et surtout Jean Cocteau et Valéry Larbaud. En fait, tous les auteurs extérieurs sollicités seront des valeurs confirmées de la littérature. Aucun des jeunes écrivains français, ceux qui auraient l’âge des responsables, n’est publié, ni même mentionné (sauf dans quelques compte-rendus de parutions).
                   L’Ane d’Or est aussi une revue ouverte sur le monde. Le premier numéro (et il ne sera pas le seul) est ouvert à la nouvelle littérature espagnole. Le dernier est consacré à Walt Whitman, et à travers lui à la littérature américaine.
                   A noter : il n'y a dans cette revue montpelliéraine aucune trace de littérature occitane. Mais dans l'ombre, Pierre Azéma prépare Calendau qui brillera de mille feux dans lesannées 30.

Piliers :
                 Au départ, un groupe d’étudiants, en droit pour la plupart, ou de très jeunes avocats. Paul Arnaud (mort en 1924), Henri Cabrillac, André Vialles, Maurice Chauvet, Robert Castagné et Eugène Causse. Tous laisseront une trace dans la vie montpelliéraine. Tous ont plus ou moins participé à La Lanterne de Diogène. A ce groupe il convient d’ajouter Henri Gautier du Bayle, un passionné de cinéma.
                 Et puis, il y a un acteur de la coulisse dont l’influence sur la revue devient vite prépondérante : Jean Catel (1891-1950). Ce professeur d'anglais à l'Université, meneur d'hommes s'il en fût, moteur de la vie littéraire et artistique de Montpellier entre les deux  guerres va ouvrir la revue à Cocteau (dont il a monté l’Orphée) et à la littérature américaine (il a fait sa thèse sur Walt Whitman et voyage aux Etats-Unis). Nous rencontrerons son fils Francis dans la revue Fenix

Phares :
                  Le texte le plus marquant est celui de Valéry Larbaud : Septimanie publié en janvier 1925. Les responsables de la revue ne s’y sont pas trompés, c’est un auteur confirmé qu’ils publient, et l’existence d’un tirage à part de luxe le souligne (100 ex. numérotés, plus 5 nominatifs. Plaquette 20 x 15 cm, 24 p. en feulles, sous couv. papier vergé brique. Imprimé  le 31 mars 1925 par Causse Graille et Castelnau pour Ronald Davis, libraire à Paris). C’est aussi réciproquement à une revue qui a fait ses preuves (et qui est plus proche de sa fin que de son lancement) que l’auteur confie son texte, qui sera repris dans Jaune Blanc Bleu.  Il n’est donc pas ici question de découverte (comme c’était le cas pour Pan en 1908), mais d’un hommage mutuel. Il est vrai que Larbaud avait déjà collaboré à L’Ane d’Or en fournissant des traductions pour un numéro spécial Littérature espagnole contemporaine en février 1924.
SEPTIMANIE de Valéry LARBAUD au sommaire de L'Ane d'or, 1925
                  La même remarque pourrait s’appliquer à la contribution, assez modeste, de Max Jacob à l’automne 1925.
                  Paradoxalement, la présence de deux écrivains qui ne publient rien dans L’Ane d’Or semble plus importante pour l’orientation de la revue. Paul Valéry, bien sûr, que L’Ane d’Or fait (re)venir pour une conférence le 22 janvier 1923 et qui fait l'objet de nombreux articles. 
Paul VALERY à Montpellier, janvier 1923 par Pierre WATON
                 Jean Cocteau sera par ailleurs un des auteurs de référence de la revue, grâce aux études qu’y publie Jean Catel. Mais, alors qu’il confie Cri écrit pour l’anthologie des Amitiés languedociennes, aucun texte de lui ne figurera dans L’Ane d’Or.
                  Les participations d’André Fraigneau et de Georges Izard (fondateur de la revue Esprit, Académicien en 1971) ne surprennent pas vraiment. Tous deux sont alors étudiants à Montpellier. Mais André Fraigneau, né à Nîmes en 1905, n'a alors que 20 ans, et sa nouvelle Spectacle est la fraiche oeuvre d'un  maître. C'est sa première publication. 
                  Plus inattendue la collaboration de Georges Duthuit, le gendre de Matisse et historien d’art, avec un texte d’obédience surréaliste consacré à Montpellier dès le mois de mai 1922. Ce texte, repris de la revue marseillaise La Criée sera complété par un autre, Un père, inédit celui-là, en octobre.
                  La présence du bordelais Henri Sauguet (il a 21 ans) est plus surprenante. A-t-elle un lien avec cet autre bordelais André Harlaire? 
Henri SAUGUET parle du Pierrot lunaire de SCHOENBERG

                   A partir de mai 1923, A. Viallès publie des lettres inédites de Charles-Louis Philippe

Grands régionaux :
Jean Soulairol, le poète catholique de Béziersa déjà publié plusieurs œuvres, dont La poésie française aux pays d’Oc en 1921, et dirige depuis la même année Le Publicateur de Béziers.
Louis-Jacques Thomas (1870-1945), sort de son rôle bien établi d’historien de Montpellier pour parler de son ami Soulairol.
Jean MILLAU (1902-1985)  graveur sur bois. Il signe aussi Jan Milhau
Pierre Grasset, est déjà aussi un écrivain confirmé, un des grands ainés qui publie chez son cousin Bernard Grasset. Le voici dans un article sur le renouveau de la gravure sur bois.
Paul Duplessis de Pouzilhac (né en 1882-1958) a déjà à son actif la fondation de L’Echo des étudiants (ses démêlés avec Louis-Frédéric Rouquelle sont acérés), la participation à de nombreuses revues et la publications de recueils et de romans où la médecine se met au service d'une morale conservatrice. Il est, lors de sa participation à l’Ane d’Or  en juillet 1922 en train de penser à créer la revue Septimanie dont le premier numéro est publié à Narbonne au mois de novembre 1923.
Gaston Poulain est responsable de nombreuses vignettes non signées. Il sera conservateur de musée, auteur de livres sur Frédéric Bazille et Paul Valéry. Il a alors tout juste dépassé ses 20 ans. 


Grands débuts :
                 Pour la plupart des fondateurs, c’est le vrai début, après divers actions dans des journaux étudiants. Eugène Causse, Maurice Chauvet, se feront un nom à Montpellier.
                 Nous avons vus André Fraigneau et Georges Izard jeter leurs premiers feux.
                 Mais il ne faudrait pas oublier la partie graphique, confiée à des jeunes peintres qui, d’abord dans le cadre du groupe Frédéric Bazille (1937), puis Montpellier-Sète (1956), feront parler d’eux dans les décennies suivantes : Jean Millau, Gabriel Couderc, sous le patronage de Charles Eymar, dédicataire des textes montpelliérains de Carco et du Septimanie de Larbaud.

Réseaux et constellations :
                Le premier réseau, évident, est celui qui est issu des journaux lycéens et étudiants : L’Effort des Jeunes, La Lanterne de Diogène, L’Echo des étudiants fondés pendant la guerre de 1914. Tous les fondateurs en sont issus. C’est d’ailleurs sur cette ligne que le recrutement de collaborateurs étudiants se poursuit. Ainsi, la présence du bordelais André Harlaire ne témoigne pas de ramifications vers la Gironde, mais de la présence de l’auteur à l’Université de Montpellier. De même pour les antennes bitéroires, dont Jean Soulairol est le meilleur représentant.
                 Il est assez révélateur que l’anthologie Les Amitiés languedociennes, sous la direction d’Emile Carbon, ne soit pas patronnée par L’Ane d’Or.
                 Plus sérieux paraît le réseau de relations de l’activiste culturel et grand voyageur qu’est Jean Catel. Par lui, c’est une partie de la vie parisienne et new-yorkaise qui pointe son nez dans la revue.

Auteurs aux sommaires :
n° 1, 15 janvier 1922
Paul Arnaud, Nicole, Henri Cabrillac, André Vialles, P.G.,
Traduction de Ramon Gomez de la Serna par Charles Eymar.
n° 2, 3 février 1922
Paul Arnaud, Henri Cabrillac, André Vialles, Alberich
n° 3, 4 mars 1922
Paul Arnaud, Nicole, Henri Cabrillac, André Vialles, J. et J.F., Numa, P[aul] A[rnaud]
n° 4, 17 mars 1922
Paul Arnaud, Henri Cabrillac, André Vialles, Maurice Chauvet.
n° 5, 31 mars 1922
Paul Arnaud, Numa, Henri Cabrillac, André Vialles, Nicole, Maffre de Beaugé.
n° 6, 14 avril 1922
Paul Arnaud, Numa, Henri Cabrillac, B. de M., G.G.
A noter : A l’occasion d’une supercherie déposée devant huissier, les fondateurs de la revue se dévoilent.
n° 7, 28 avril 1922
Maurice Chauvet, Nicole, Paul Arnaud, Henri Cabrillac.
n° 8, 20 mai 1922
Maurice Chauvet, Eugène Causse, André Vialles, Henri Cabrillac, Georges Duthuit.
n° 9-10, juin 1922
Eugène Causse, André Harlaire, Paul Arnaud, Henry Cabrillac, Fred-Antoine Angermayer
A noter : Les pseudonymes sont dévoilés. Lucius est Paul Arnaud, Chrysis Henri Cabrillac,Ménécrate André Vialles, Dick est Maurice Chauvet. Nicole conserve son anonymat [Robert Castagné]
n° 11-12, juillet 1922
Maurice Chauvet, Eugène Causse, André Harlaire, Paul Arnaud, Henry Cabrillac, Paul Duplessis de Pouzilhac.
n° 13-14, août 1922
Eugène Causse, André Harlaire, Paul Arnaud, Henry Cabrillac,Nicole, Jacques Parant, Georges Dupeyron, A. Rolland de Reneville, Henri Sauguet (sur Le Pierrot lunaire d'Arnold Schöenberg).
A noter : deux bois de Jean Milhau dans l’édition de luxe.
n° 15-16, septembre 1922
Eugène Causse, André Harlaire, Paul Arnaud, Henry Cabrillac, Robert Castagné, Raymond Bès, Jean Soulairol, Raymond Lacoste,Gabriel Laborde
n° 17-18, octobre 1922
Eugène Causse, André Harlaire, Paul Arnaud, Henry Cabrillac, Georges Duthuit, André Vialles, Gabriel Laborde, Jean Soulairol
n° 19-20, novembre 1922
Eugène Causse, André Harlaire, Paul Arnaud, Henry Cabrillac, André Vialles, Ernest Labatut, Jean Ferty, Maurice Chauvet.
n° 21-22, décembre 1922
Eugène Causse, André Harlaire, Paul Arnaud, Henry Cabrillac, Maurice Chauvet
A noter : Gravures de Jean Millau et Georges Couderc [sic pour Gabriel Couderc } dans l’édition de luxe .
2e année, n° 1, janvier 1923
André Vialles, Paul Arnaud, Henry Cabrillac.
2e année, n° 2, février 1923
André Harlaire, Maurice Chauvet, André Vialles, Capitaine Oudinot, Eugène Causse
A noter l’annonce de : Les Etrangères, d’André Harlaire, à Bordeaux (Ed. La Pelote).
2e année, n° 3, mars 1923
Henry Cabrillac, André Vialles, Maurice Chauvet, Paul Arnaud.
2e année, n° 4, avril 1923
Eugène Causse, André Harlaire, André Vialles, Paul Arnaud, Henry Cabrillac.
2e année, n° 5, mai 1923
Paul Arnaud (sur Jules Romains), André Viallès, Robert Castagné, A. Harlaire, P. Barrière, lettres de Charles-Louis Philippe. 
2e année, n° 6, juin 1923
Paul Arnaud, Henri Gautier du Bayle, André Viallès, H. Cabrillac
A noter : l’apparition de vignettes et bandeaux “modernes”.
2e année, n° 7[-8], juillet 1923
Paul Arnaud, André Vialles, Jacques Bibes, Henry Cabrillac.
LE NUMERO 8 A ETE OMIS.
2e année, n° 9, août 1923
André Harlaire, E.[Gabriel] Dol, Jean Catel [sur Cocteau], Henry Cabrillac, André Vialles, Eugène Causse.
2e année, n° 10, septembre-octobre 1923
André Vincent, André Harlaire, André Vialles, Raymond Lacoste, Henry Cabrillac, Paul Arnaud.
2e année, n° 11, novembre 1923
Henri Gautier du Bayle, André Vialles, Paul Arnaud, Jean Catel, Mario Montanard, Henry Cabrillac.
2e année, n° 12, décembre 1923
André Harlaire, Paul Arnaud, Henri Gautier du Bayle, Gabriel Dol, Henry Cabrillac, André Vialles
3e année, janvier 1924
Paul Jamati, Gaston Le Révérend, Pierre Montys, André Harlaire, Paul Arnaud, André Vialles, Henry Cabrillac, Eugène Causse.
L’Ane d’or organise une conférence de Paul Valéry le 22 janvier.
3e année, février 1924
Numéro spécial : La littérature espagnole contemporaine. Traductions inédites de Valéry Larbaud et Marcel Carayon.
Textes de :  Miguel de Unamuno, Azorin, Juan Ramos Jimenez, Antonio Machado, José Ortega y Gasset, Gabriel Miro, Ramon Gomez de la Serna.
3e année, mars 1924
Henri Gautier du Bayle, André Vialles, Paul Arnaud, Henry Cabrillac, Gabriel Dol, Jean Catel [sur Cocteau], Eugène Causse.
Portrait de Paul Valéry par Pierre Waton.
3e année, avril 1924
Henry Cabrillac, André Vialles, Jean Keats (trad. par Jean Catel), Adrien Copperie, Pierre Grasset, Gabriel Dol, André Desson, André Harlaire.
3e année, mai 1924
Paul Arnaud, Henry Cabrillac, Henri Gautier du Bayle, Gabiel Dol, André Vialles, André Harlaire, Eugène Causse, Jean Catel.
A noter : Mort, à 24 ans, de Paul ARNAUD.
3e année, juin-juillet 1924
Henri Gautier du Bayle, André Harlaire, Jean Catel, Robert Castagné, Louis-J. Thomas{sur Jean Soulairol}, Henry Cabrillac, Gabriel Dol, Eugène Causse.
A noter : l’annonce de Mélanges, recueil posthume de Paul Arnaud édité par la revue, ainsi que Vertu d’Epicharis, d’Henri Gautier du Bayle.
3e année, août-septembre 1924
Pierre Haour [sur Marcel Azaïs], Raymond Lacoste, André Vialles, Jean Soleymieux, Robert Castagné, André Desson, André Harlaire, Henry Cabrillac, Henri Gautier du Bayle.
3e année, octobre-novembre 1924
Henry Cabrillac, Robert Castagné, Georges Izard, André Harlaire, Jean Catel {de New-York}, Gabriel Dol, Henri Gautier du Bayle.
3e année, décembre 1924
Henri Gautier du Bayle, André Vialles, Georges Izard, Louis Emié, Henry Cabrillac.
4e année, janvier 1925
Valéry Larbaud [Septimanie], Henri Gautier du Bayle, Ramon Gomez de la Serna (trad. Louis Emié), Henry Cabrillac, Robert Castagné, Gabriel Dol, Georges Izard, André Vialles.
A noter : le texte de Larbaud est dédié à Charles Eymar.
4e année, février 1925
Henry Cabrillac, Henri Gautier du Bayle, Paul de Courteville, Georges Izard, Henri Gautier du Bayle, F.G.
4e année, mars 1925
André Deléage, Georges Izard, Louis Emié, Phidippe, Jean Catel, Henry Cabrillac, André Vialles, Henri Gautier du Bayle, P.B.
4e année, avril 1925
Robert Honnert, André Vialles, Gabriel Dol, Robert Castagné, André Fraigneau (Spectacles, nouvelle), Henri Gautier du Bayle, Georges Izard, Henry Cabrillac, Suzanne Perrot, André Vialles.
4e année, juin 1925
Henri Gautier du Bayle, Paul Ramain, Henry Cabrillac, Pierre Grasset.
4e année, automne 1925
Max Jacob, Paul Jamati, Jean Catel, François de Mauléon, Phidippe, Henry Cabrillac, Henri Gautier du Bayle.
5e année, janvier 1926
Henri Bernard, Mario Montanard, Pierre Serre-Sanlaville, G. Hyvernand, André Vialles, Robert Castagné, Henry Cabrillac, Gabriel Dol.
Ce numéro suit celui de l’automne 1925.
5e année, février-mars 1926
Numéro spécial consacré à Walt Whitman.
Textes de : Jean Catel, Léon Balzaguette, Valéry Larbaud, Pierre Berger.
FIN DE LA REVUE.

Editions :
Outre Septimanie de Valéry Larbaud (voir plus haut), L’Ane d’Or a publié :
Paul Arnaud, Mélanges, préf. par Henry Cabrillac. [30 mars] 1925. 192 p. photo en front , 19 cm., en hommage à un de ses fondateurs, mort en 1924, ainsi que Vertu d’Epicharis, d’Henri Gautier du Bayle.

2 commentaires:

L. Larré a dit…

AUriez-vous des éléments biographiques sur André Vialles ? Est-il le fils de Pierre Vialles (avocat, historien) ? Etait-il avocat ? Quand est-il mort ? Merci pour vos réponses,
L.Larré*

Jean de la Lune a dit…

Je relis à nouveau ce bel article : merci !

Il me semble également utile de signaler, dans les éditions liées à cette revue, le recueil de Jean Catel intitulé "Faux sens", publié en 1927 à Montpellier " aux éditions de l'Ane d'or"